vendredi 23 décembre 2011

Le diabète : des résultats positifs !

     Récemment le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé : « Les premiers résultats positifs de GetGoal-Duo-1 démontrent l’efficacité et la tolérance de lixisénatide en association avec de l’insuline glargine chez les patients atteints de diabète de type 2 non contrôlé par des antidiabétiques oraux, et en particulier par la metformine », indique le laboratoire dans un communiqué.


     GetGoal-Duo 1 est une étude qui a été menée en double-aveugle, randomisée et contrôlée par placebo. Cette étude comportait une période de pré-inclusion de 12 semaines par insuline glargine et une période randomisée de 24 semaines. 446 patients dont le taux d’HbA1c (concentration de glucose dans le sang) était supérieur à 7% ont été traités (tout en continuant de prendre de l’insuline glargine et de la metformine) :
                    - soit par une injection quotidienne de lixisénatide
                    - soit par placebo

Pendant la période de pré-inclusion, le taux d’HbA1c  des patients a diminué, passant en moyenne de 8,60% à 7,60%. Après la randomisation, l’ajout de lixisénatide a permis d’obtenir une diminution significativement plus importante du taux d’HbA1c par rapport au groupe placebo (p<0,0001). Celui-ci a atteint une valeur moyenne de 6,96% après 24 semaines. 56,3% des patients traités sous lixisénatide ont eu un taux inférieur à 7% contre 38,5% pour le groupe placebo.


« Lixisénatide est un nouvel agoniste GLP-1 prometteur doté d’un mécanisme d’action qui complète celui de l’insuline basale, Une injection quotidienne de lixisénatide en association avec une dose optimale de Lantus® permet d’améliorer le taux d’HbA1c en toute sécurité, moyennant des bénéfices supplémentaires sur la glycémie postprandiale et le poids corporel », a indiqué le Dr Matthew Riddle, professeur de médecine et Directeur de la Division Diabète de l’Oregon Health and Science University, à Portland aux États-Unis.

     Ces résultats posititfs démontrent qu’une injection par jour de lixisénatide en association avec de l’insuline glargine peut être une nouvelle option thérapeutique pour le traitement du diabète de type 2.

      Grâce à ces résultats, l’Agence européenne du médicament (EMA) a accepté le 16 novembre 2011 la demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) de lixisénatide (que Sanofi a présenté)
Les résultats complets de l’étude GetGoal 1 devraient être présentés dans le cadre d’un futur congrès scientifique.

Source : Sanofi sur mypharma-editions

Ecrit par Chloé 

mardi 13 décembre 2011

Deux médicaments prometteurs contre le cancer du sein

    
source : magazine-avantages.fr

     Suite à des études cliniques de phase III, deux laboratoires pharmaceutiques, Roche et Novartis, ont mis en place des médicaments permettant de prolonger la période sans progression de la maladie.

     Tout d'abord, le laboratoire Roche, a permis de réduire de 38 % le risque d'aggravation du cancer du sein en combinant l'anticorps monoclonal Pertuzumab avec l'anticancer Herceptin et une chimiothérapie (Docetaxel).

     En parallèle, le laboratoire Novartis, a également obtenu des résultats favorables en combinant son médicament (déjà existant, Afinitor) avec une thérapie hormonale Exemestane.

    Concrètement, ces deux médicaments permettraient de prolonger de 7,4 mois (contre 3,2 mois pour la thérapie hormonale seule) la période sans progression de la maladie.

    Les deux laboratoires pharmaceutiques ont donc déposé une demande d'homologation pour les médicaments à l'Agence fédérale américaine des médicaments (FDA) et à l'Agence européenne du médicament (EMA).


Quelques chiffres :
      - 1,4 millions de nouveaux cas diagnostiqués     
      - 450 000 femmes meurent du cancer du sein tous les ans.
      - 15 - 20 % des femmes sont affectées par le cancer du sein de la forme
     ER-positif/HER2-négatif (forme spécifique et très aggressive).


source : AFP, Le Point,  Publié le 08/12/2011
Ecrit par Gaëlle

mardi 6 décembre 2011

Téléthon : lancement de l’essai clinique sur l’amaurose de Leber!

        Cette année encore, les Français étaient présents au rendez-vous de la solidarité et ont été généreux. En effet, le Téléthon a récolté, en ce week-end du 2-3 décembre, plus de 86 millions d’euros pour financer la recherche contre les maladies rares. Grâce à ces promesses de dons la recherche a les moyens d’aller plus loin. 

        Ceci fut le cas pour le service d’ophtalmologie du CHU de Nantes. En effet celui-ci a débuté en octobre dernier un essai clinique de thérapie génique chez l’homme concernant une maladie génétique grave des yeux : l’amaurose congénitale de Leber. En France 1000 à 2000 personnes sont  touchées par cette maladie. Elle  entraîne une altération complète de la rétine et par la suite une perte totale et définitive de la vision. Elle est due à une mutation du gène RPE65 (Retinal Pigment Epithelium) qui code pour une protéine qui intervient dans la synthèse du pigment visuel.

       Le traitement lancé par Michel Weber, Philippe Moullier et Fabienne Rolling consiste à injecter dans les yeux le gène RPE65 normal grâce à un virus appelé AVV (Adeno Associated Virus). Ce traitement a montré des résultats spectaculaires chez les chiens atteints de l’aumorose de Leber en 2006, cependant son efficacité reste à prouver chez l’Homme. Cet essai clinique financé par l’AFM grâce aux dons du Téléthon inclura neuf patients touchés par la maladie. Les objectifs principaux de cet essai sont : vérifier la tolérance du traitement et trouver la posologie la plus adaptée.


Source : Le Monde (05/12/2011)
Ecrit par Céline

mercredi 30 novembre 2011

Des recherches prometteuses...

   
    Les personnes atteintes de la trisomie 21 sont porteurs d'un chromosome supplémentaire sur leur caryotype, cette maladie génétique n'a jusqu'ici pas été au centre des recherches médicales. C'est pourquoi, actuellement, des équipes médicales essaient de trouver une façon de corriger certains symptômes de cette maladie, comme la déficience intellectuelle.

     Le moyen est de freiner l'activité trop excessive de certains gènes car la présence de ce chromosome supplémentaire entraine un sur-fonctionnement d'environ 300 gènes. C'est le cas d'un gène intervenant sur la mémoire et le comportement appelé gène CBS (cystathionine béta-synthase) qui peut être régulé à l'aide de substances pharmacologiques mises au point grâce à des expériences menées sur des souris rendues trisomiques.

     Si cette expérience est tirée vers le succès, les chercheurs espèrent que la mise au point d'un médicament sera entreprise par un groupe pharmaceutique.

     Même si ces recherches ne vont pas régler tous les problèmes causés par la trisomie 21, elles pourront faciliter l'intégration sociale des personnes trisomiques. Mais les médicaments sont-ils le remède à tout  face  à une société où la différence est mal vue ?                                                                
 
                Source : "Des traitements prometteurs de la trisomie 21 sont à l'étude" de Denis Sergent
                                                                                 La Croix, le 23/11/11


Ecrit par Mylène

jeudi 24 novembre 2011

Une injection de cellules hépatiques sauve la vie d'un bébé

Source : BBC News
      Mardi dernier à Londres, des médecins ont annoncé avoir sauvé un petit garçon d'une maladie grave du foie.

     En effet, le petit Iyaad Syed était porteur, il y a six mois de cela, d'un virus provoquant de graves dommages sur son foie, le rendant pratiquement inefficace. 
Mais plutôt que d'envisager une greffe de foie qui l'aurait obligé à attendre un donneur, les docteurs du King's College Hospital ont préféré expérimenter une nouvelle méthode. En effet, ceux-ci ont décidé d'injecter des cellules hépatiques dans son abdomen, ces cellules agissant alors comme un foie provisoire.
Deux semaines seulement après l'opération, le vrai foie du bébé a commencé à guérir doucement. 
Alors qu'il était proche de la mort six mois auparavant, Iyaad Seed est actuellement en parfaite santé.

     Un essai clinique va donc être lancé par l'équipe du King's College Hospital afin de tester l'efficacité de cette technique sur d'autres patients souffrant de dommages importants au foie. En effet, elle permettrait aux patients de ne pas avoir à attendre une greffe de foie au risque de décéder avant de trouver un donneur (au Royaume-Uni, à peu près 100 patients sur liste d'attente meurent avant d'avoir pu être greffés).
Cette technique pourrait donc être révolutionnaire, il ne reste plus qu'à juger de son efficacité sur les adultes et les enfants.


Source : BBC News
Ecrit par Coralie

mardi 15 novembre 2011

Les maladies cardiovasculaires chez les femmes

    
     Les maladies cardiovasculaires tuent une femme sur trois, soit 7 fois plus que le cancer du sein.
Dans les années 1960 il y avait 45% de fumeurs contre 10% de fumeuses, et aujourd’hui le taux est de 33% chez les hommes et 26% chez les femmes. Malgré l’augmentation des fumeuses, les maladies cardiovasculaires chez les femmes sont sous-estimées et le pourcentage de femmes de moins de 50 ans hospitalisées pour un accident cardiaque a été multiplié par 3 entre 1995 et 2010, selon les études du professeur Nicolas Danchin.

     Actuellement 55% des accidents vasculaires chez les femmes sont fatals contre 43% chez les hommes.  Il a donc été urgent de prendre conscience de l’impact des maladies cardiovasculaires chez les femmes et un congrès européen de cardiologie s’est donc tenu à Paris en août.

     La Fondation de Recherche cardiovasculaire et l’Institut de France ont lancé un appel aux dons pour financer un programme de recherche sur « Le cœur des femmes » ayant pour but de dépister des femmes à haut risque cardiovasculaire.
     L’étude portera sur 500 femmes de plus de 50 ans, sans aucun symptôme de maladie cardiovasculaire, mais avec au moins un facteur de risque (hypertension artérielle, tabagisme, diabète…).
Cette étude aboutira, selon ses concepteurs, à « la première banque de données cliniques et biologiques permettant une évaluation du risque cardiovasculaire féminin ».


Source : "Infarctus: les femmes aussi" de Paul Benkimoun
Le Monde, le 04/11/2011


Ecrit par Chloé

mardi 8 novembre 2011

Le vieillissement est maintenant réversible.

     

     Le premier novembre 2011 la revue Genes & Development a publié les travaux de chercheurs de Montpellier dont le responsable est Jean-Marc Lemaitre de l'Institut de génomique fonctionnelle (Inserm/CNRS/université de Montpellier). Ces derniers ont réussi à rajeunir des cellules de plus de 100 ans.

     En 2007, des chercheurs avaient réussi à reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules pluripotentes ayant des propriétés identiques aux cellules souches embryonnaires. Mais cette méthode ne permettait pas d'obtenir des cellules plus jeunes.
Les chercheurs ont donc reprogrammé in vitro des cellules, en leur insérant 6 gènes. Ces nouvelles cellules ont retrouvé les caractéristiques et la jeunesse des cellules souches embryonnaires. Autrement dit, elles peuvent se multiplier en cellules de différents types (peau, neurones foie, …).

     Cette découverte permettra donc d'aider la médecine régénérative pour corriger une pathologie, souligne Jean-Marc Lemaitre. De plus, ces cellules permettront également d'éviter les risques de rejet des greffes traditionnelles en réalisant des autogreffes et donc de soigner des patient âgés.



"Le vieillissement n'est peut-être plus une fatalité"

 publié par TF1-News,le 1er novembre 2011




(Ecrit par : Gaëlle ROMAIN)

mardi 1 novembre 2011

Paludisme : un nouvel espoir !




     Le paludisme est la parasitose la plus répandue dans le monde. Chaque année 300 millions de cas sont recensés et entre 1 et 3 millions* d’individus en sont victimes, dont principalement des enfants.


Alors que les médicaments antipaludéens étaient le seul moyen de lutte, de nouvelles recherches ont permis au premier vaccin contre le paludisme de voir le jour. En effet un essai clinique de ce vaccin, lancé en 2009 par le groupe britannique GlaxoSmithKline (GSK), a été effectué sur 15 460 enfants provenant de différents pays d’Afrique subsaharienne. Les résultats de cet essai, dévoilés mardi 18/10/2011 aux Etats-Unis, ont révélé pour les 6000 premiers enfants vaccinés, âgés de 6 à 17 mois, une diminution de 50% sur 12 mois du risque d’infection. Ce vaccin nommé "RTS,S" ne sera pas mis en vente avant 2015.


*Données de l’OMS



Source : Laurence Bollack et Catherine , Les Echos 
                                                               Le 19/10/2011


Ecrit par Céline

jeudi 20 octobre 2011

Etude clinique sur les accidents vasculaires cérébrales


     Chaque année, 500 tumeurs cérébrales sont détectées en France chez l'enfant et l'adolescent. C'est pourquoi, une étude rétrospective nommée Avarthec est faite sur 1000 enfants et adolescents traités entre 1990 et 2002. Différentes analyses vont être effectuées sur ces patients pour évaluer le risque d'avoir ou non un accident vasculaire cérébrale (AVC) et donc d'améliorer les prochains traitements chez les futurs patients, comme nous l'explique le Docteur Valérie Bernier-Chastagner. Les résultats du projet verront le jour fin 2013.

Source : La radiothérapie chez les enfants de Marie-Hélène Vernier
12/10/11, L'Est Républicain, Lorraine

Ecrit par : Gaëlle, Mylène et Céline

lundi 17 octobre 2011

Alcoolisme : un nouveau médicament ?



     Un médicament a été mis au point il y a 40 ans afin de soulager les spasmes musculaires : le baclofène.
Celui-ci est actuellement aussi utilisé pour réduire la dépendance à l’alcool, mais n’a pas encore l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Il diminuerait, voire arrêterait, la consommation d’alcool mais il faudrait toujours l’accompagner d’un suivi psychologique.

    Une étude clinique va donc être lancée en France à partir de décembre 2011 dans le but de valider les effets positifs de ce médicament sur l’alcoolisme. Elle portera sur 300 patients répartis sur 8 centres, une partie d’entre eux recevra un placebo* et les autres le baclofène.
D’après le Professeur Jaury, le placebo marchera à 20% contre 40 à 50% pour le baclofène. Si cette étude prouve l’efficacité du traitement, une AMM pourra être demandée et permettrait alors aux médecins de le prescrire pour soigner leurs patients alcooliques.

Une question fondamentale se pose alors : l'utilisation de ce médicament par les alcooliques ne serait-il pas une "facilité" pour régler ce problème ? Doit-il être accompagné d'un suivi psychologique ?

* Placebo : produit inactif substitué à un médicament pour tester la participation psychologique du patient

Sources : Le Figaro & L’Express
Ecrit par Chloé et Coralie