mercredi 30 novembre 2011

Des recherches prometteuses...

   
    Les personnes atteintes de la trisomie 21 sont porteurs d'un chromosome supplémentaire sur leur caryotype, cette maladie génétique n'a jusqu'ici pas été au centre des recherches médicales. C'est pourquoi, actuellement, des équipes médicales essaient de trouver une façon de corriger certains symptômes de cette maladie, comme la déficience intellectuelle.

     Le moyen est de freiner l'activité trop excessive de certains gènes car la présence de ce chromosome supplémentaire entraine un sur-fonctionnement d'environ 300 gènes. C'est le cas d'un gène intervenant sur la mémoire et le comportement appelé gène CBS (cystathionine béta-synthase) qui peut être régulé à l'aide de substances pharmacologiques mises au point grâce à des expériences menées sur des souris rendues trisomiques.

     Si cette expérience est tirée vers le succès, les chercheurs espèrent que la mise au point d'un médicament sera entreprise par un groupe pharmaceutique.

     Même si ces recherches ne vont pas régler tous les problèmes causés par la trisomie 21, elles pourront faciliter l'intégration sociale des personnes trisomiques. Mais les médicaments sont-ils le remède à tout  face  à une société où la différence est mal vue ?                                                                
 
                Source : "Des traitements prometteurs de la trisomie 21 sont à l'étude" de Denis Sergent
                                                                                 La Croix, le 23/11/11


Ecrit par Mylène

jeudi 24 novembre 2011

Une injection de cellules hépatiques sauve la vie d'un bébé

Source : BBC News
      Mardi dernier à Londres, des médecins ont annoncé avoir sauvé un petit garçon d'une maladie grave du foie.

     En effet, le petit Iyaad Syed était porteur, il y a six mois de cela, d'un virus provoquant de graves dommages sur son foie, le rendant pratiquement inefficace. 
Mais plutôt que d'envisager une greffe de foie qui l'aurait obligé à attendre un donneur, les docteurs du King's College Hospital ont préféré expérimenter une nouvelle méthode. En effet, ceux-ci ont décidé d'injecter des cellules hépatiques dans son abdomen, ces cellules agissant alors comme un foie provisoire.
Deux semaines seulement après l'opération, le vrai foie du bébé a commencé à guérir doucement. 
Alors qu'il était proche de la mort six mois auparavant, Iyaad Seed est actuellement en parfaite santé.

     Un essai clinique va donc être lancé par l'équipe du King's College Hospital afin de tester l'efficacité de cette technique sur d'autres patients souffrant de dommages importants au foie. En effet, elle permettrait aux patients de ne pas avoir à attendre une greffe de foie au risque de décéder avant de trouver un donneur (au Royaume-Uni, à peu près 100 patients sur liste d'attente meurent avant d'avoir pu être greffés).
Cette technique pourrait donc être révolutionnaire, il ne reste plus qu'à juger de son efficacité sur les adultes et les enfants.


Source : BBC News
Ecrit par Coralie

mardi 15 novembre 2011

Les maladies cardiovasculaires chez les femmes

    
     Les maladies cardiovasculaires tuent une femme sur trois, soit 7 fois plus que le cancer du sein.
Dans les années 1960 il y avait 45% de fumeurs contre 10% de fumeuses, et aujourd’hui le taux est de 33% chez les hommes et 26% chez les femmes. Malgré l’augmentation des fumeuses, les maladies cardiovasculaires chez les femmes sont sous-estimées et le pourcentage de femmes de moins de 50 ans hospitalisées pour un accident cardiaque a été multiplié par 3 entre 1995 et 2010, selon les études du professeur Nicolas Danchin.

     Actuellement 55% des accidents vasculaires chez les femmes sont fatals contre 43% chez les hommes.  Il a donc été urgent de prendre conscience de l’impact des maladies cardiovasculaires chez les femmes et un congrès européen de cardiologie s’est donc tenu à Paris en août.

     La Fondation de Recherche cardiovasculaire et l’Institut de France ont lancé un appel aux dons pour financer un programme de recherche sur « Le cœur des femmes » ayant pour but de dépister des femmes à haut risque cardiovasculaire.
     L’étude portera sur 500 femmes de plus de 50 ans, sans aucun symptôme de maladie cardiovasculaire, mais avec au moins un facteur de risque (hypertension artérielle, tabagisme, diabète…).
Cette étude aboutira, selon ses concepteurs, à « la première banque de données cliniques et biologiques permettant une évaluation du risque cardiovasculaire féminin ».


Source : "Infarctus: les femmes aussi" de Paul Benkimoun
Le Monde, le 04/11/2011


Ecrit par Chloé

mardi 8 novembre 2011

Le vieillissement est maintenant réversible.

     

     Le premier novembre 2011 la revue Genes & Development a publié les travaux de chercheurs de Montpellier dont le responsable est Jean-Marc Lemaitre de l'Institut de génomique fonctionnelle (Inserm/CNRS/université de Montpellier). Ces derniers ont réussi à rajeunir des cellules de plus de 100 ans.

     En 2007, des chercheurs avaient réussi à reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules pluripotentes ayant des propriétés identiques aux cellules souches embryonnaires. Mais cette méthode ne permettait pas d'obtenir des cellules plus jeunes.
Les chercheurs ont donc reprogrammé in vitro des cellules, en leur insérant 6 gènes. Ces nouvelles cellules ont retrouvé les caractéristiques et la jeunesse des cellules souches embryonnaires. Autrement dit, elles peuvent se multiplier en cellules de différents types (peau, neurones foie, …).

     Cette découverte permettra donc d'aider la médecine régénérative pour corriger une pathologie, souligne Jean-Marc Lemaitre. De plus, ces cellules permettront également d'éviter les risques de rejet des greffes traditionnelles en réalisant des autogreffes et donc de soigner des patient âgés.



"Le vieillissement n'est peut-être plus une fatalité"

 publié par TF1-News,le 1er novembre 2011




(Ecrit par : Gaëlle ROMAIN)

mardi 1 novembre 2011

Paludisme : un nouvel espoir !




     Le paludisme est la parasitose la plus répandue dans le monde. Chaque année 300 millions de cas sont recensés et entre 1 et 3 millions* d’individus en sont victimes, dont principalement des enfants.


Alors que les médicaments antipaludéens étaient le seul moyen de lutte, de nouvelles recherches ont permis au premier vaccin contre le paludisme de voir le jour. En effet un essai clinique de ce vaccin, lancé en 2009 par le groupe britannique GlaxoSmithKline (GSK), a été effectué sur 15 460 enfants provenant de différents pays d’Afrique subsaharienne. Les résultats de cet essai, dévoilés mardi 18/10/2011 aux Etats-Unis, ont révélé pour les 6000 premiers enfants vaccinés, âgés de 6 à 17 mois, une diminution de 50% sur 12 mois du risque d’infection. Ce vaccin nommé "RTS,S" ne sera pas mis en vente avant 2015.


*Données de l’OMS



Source : Laurence Bollack et Catherine , Les Echos 
                                                               Le 19/10/2011


Ecrit par Céline